Un couple de l’Yonne comparaissait cette semaine devant le tribunal de grande instance d’Auxerre, accusé de maltraitance pour avoir refusé de faire vacciner leurs enfants.
Estimant que les effets secondaires prêtés aux vaccins sont trop importants, ce couple parents de deux enfants âgés de 15 mois et 3 ans ont décidé de ne pas les faire vacciner. Après s’être documenté, c’est une décision qu’ils ont prisent en connaissance de cause, puisque faute de vaccins obligatoires, leurs enfants ne peuvent aller ni à la crèche, ni à l’école.
En France, seul le vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, ainsi que ses rappels jusqu’à 13 ans sont obligatoires, pourtant 3 à 5 % d’enfants ne sont pas vaccinés. En 2013, l’AFPA et le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP) publiaient un rapport rappelant l’importance de la vaccination et la prise en compte indispensable du rapport bénéfice/risque dans la décision de se faire vacciner ou non.
Bien que le risque zéro n’existe pas, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la plupart des effets indésirables associés aux vaccins n’ont pas été prouvés par des études fiables et la vaccination évite 2 à 3 millions de décès par an.
Pour ne pas avoir fait vacciner ses enfants, le couple risque la lourde peine de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amande. Toutefois, on peut se demander jusqu’où les parents ont-ils la liberté de choix pour la santé de leurs enfants et à partir de quelle limite la justice peut-elle intervenir dans ce domaine ?