Une insécurité grandissante pour les migrants mineurs

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L’UNICEF a publié en juin dernier une nouvelle étude des plus alarmantes. Après plusieurs mois d’enquête, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance revient sur les conditions de vie déplorables des jeunes migrants isolés qui errent dans le Nord de la France.

Viols, prostitution, esclavagisme, violences et délinquance, les droits des enfants sont plus que bafoués lorsqu’il s’agit des jeunes migrants. Ils viennent d’Afghanistan, d’Egypte, de Syrie, du Kurdistan et d’Erythrée et sont environ 500 à attendre, seuls, un moyen de traverser la Manche pour rejoindre le Royaume-Uni.

Les mineurs non accompagnés, aussi appelés MNA, sont des proies faciles pour les passeurs qui usent et abusent de leur innocence. L’UNICEF, alarmée par les sévices que subissent ces enfants, a décidé de réaliser une enquête avec l’aide de trois sociologues. Partis sur le terrain, ces derniers ont réussi à interroger une soixantaine de mineurs migrants, afin d’en savoir plus sur leur vie au sein des camps de réfugiés du Nord de la France.

La situation des mineurs migrants non accompagnés

Après quatre mois passés auprès des enfants, à côtoyer leur quotidien et à écouter leurs témoignages, les trois sociologues révèlent un constat accablant.

Aujourd’hui, les 500 enfants débarqués en France sans parent sont répartis dans sept sites situés en Nord-Pas-De-Calais et Normandie (Grande Synthe – Calais – Tatinghem – Cherbourg – Norrent Fontes – Angres – Steenvorde).

Sans argent, sans ressources, ils n’ont souvent pas les moyens de pouvoir accéder à un camp ou régler un aller simple direction le Royaume Uni. En effet, selon les différents témoignages, on estime qu’il faut débourser entre 100 et 500€ pour trouver une place dans un camp comme Steenvorde ou Calais.

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