25 ans de création et aucune fausse maille… depuis 1984 Kookaï habille les femmes.
Après un passage un peu difficile, la marque a su se repositionner et s’impose à nouveau comme référence dans le monde du prêt-à-porter féminin, répondant aux envies d’une clientèle moins lolita, plus femme, exigeante et pointue sur les tendances.
Au-delà du look book, le concept des boutiques lui-même a été revisité. Dans un esprit « industriel chic », les collections plus soignées, aux matières sélectionnées sont revalorisées et attirent l’œil des trentenaires et de leurs filles. La collection qui leur est dédiée reprend à l’identique les matières, les formes et les couleurs des modèles féminins.
La notoriété de la marque lui a permis d’être aujourd’hui présente en Italie, Belgique, au Royaume-Uni, Allemagne et Espagne, mais aussi au Japon, à Hong Kong, à Taïwan, en Asie du Sud Est et au Moyen-Orient. Soucieuse du monde qui l’entoure, la marque s’inscrit dans le respect de la charte éthique qui garantit le respect des conditions de travail et s’engage également dans une action écologique pour le respect de l’environnement.
Son succès, Kookaï le doit à ses équipes qui partagent une même passion pour la mode. Au sein de l’atelier, stylistes et modélistes créent une collection complétée par une offre originale d’accessoires. Un microcosme orchestré par Catherine Marnata, sans qui la marque ne serait pas ce qu’elle est (re)devenue aujourd’hui…
Trois questions à Catherine Marnata, styliste et identité de la marque
Côté Mômes. Qui est la femme Kookaï, pour qui créez-vous ?
Catherine Marnata. « La femme KOOKAÏ est une femme en quête d’une mode urbaine, chic, charmante et subtile. Elle possède une personnalité libre et assumée et a souvent une relation émotionnelle au vêtement ».
Côté Mômes. Quelle image de la marque souhaitez-vous véhiculer ?
Catherine Marnata. « A travers ses collections, KOOKAÏ exprime ses forces et sensibilités en proposant une lecture personnelle et créative des tendances actuelles. KOOKAÏ se distingue par un positionnement haut de gamme qui reste délibérément accessible ».
Côté Mômes. Que pensez-vous de cette mode mère-fille ?
Catherine Marnata. « KOOKAÏ propose une collection petite fille qui reprend à l’identique les matières, les formes et les couleurs des modèles femmes, non pas pour que la mère et la fille soient habillées de la même manière mais surtout pour partager et transmettre au plus tôt le goût des belles choses tout en partageant un moment complice de « plaisir shopping » ».
Kookaï en quelques dates
– KOOKAÏ révolutionne la mode en 1984 en proposant des vêtements originaux aux jeunes filles.
– En septembre 1986, KOOKAÏ développe son réseau de franchises et inaugure quatre boutiques pilotes dans le centre de Paris.
– 1987, naissance de la Kookaïette, une lolita impertinente apparaît et raconte tout haut ce que les filles pensent tout bas.
– En mars 1996, KOOKAÏ, le groupe, adhère à une Charte Ethique qui engage les fournisseurs à livrer des produits fabriqués en respectant le droit du travail, les réglementations locales en vigueur ainsi que les Droits de l’Homme.
– En 1999, la marque lance en communication une campagne « Girl power » où les hommes miniaturisés sont au service de la mise en beauté de la femme.
– En 2003, KOOKAÏ participe à l’opération Frimousses de l’Unicef, en parallèle, la marque participe à la Grande Braderie de la Mode organisée au profit de l’association AIDES et à la lutte contre le SIDA.
– En 2005, KOOKAÏ inaugure le nouveau concept « industriel chic » de ses boutiques. La marque relance également une nouvelle saga publicitaire : « Je ne suis pas jolie, je suis pire », les photos sont confiées au célèbre photographe de mode, JAVIER VALLHONRAT.
– En 2007, la marque lance une collection de sacs haut de gamme en cuir. Créateur de vêtements, KOOKAÏ devient « créateur d’émotions » et se lance dans des projets de mécénat culturel et cinématographique sur www.kookaifilms.com.
